Vivre ou Exister : Telle est la question !

juin 2016

Vivre ou Exister : Telle est la question !

 

Un très grand ami à moi, m’a posé la question un jour de savoir si je vis ou j’existe ?

Aujourd’hui, même si il est vrai que je n’ai gravé que la première des dix lettres constituant mon nom sur la terre, je peux me permettre de dire « j’existe ».

La réponse à cette question réside dans un premier temps au niveau de leurs .
Si selon oscar Wilde, « vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d’exister ». Pour Antoine De Saint Exupéry, « il faut autour de soi, pour exister, des réalités qui durent ». Rejoignant Antoine, je pense que la différence entre la vie et l’existence dépend de ce qui reste au monde de nous après notre vie et surtout ce que notre vie lui offre.
Dans un second temps, de ce que chacun veut faire de l’un ou l’autre.
C’est à cœur ouvert que j’entame ce paragraphe. Depuis toute petite, je me suis toujours dit que l’existence était égale à avoir de la progéniture. Cette réflexion émane de mes origines africaines : Je suis béti. Je viens de là où avoir un enfant est un trophée ; de là où, l’avenir d’un enfant équivaut à un grain de sable dans le désert, par rapport au plaisir qu’on éprouve en lui donnant son nom. Oui chez moi, faire un enfant, surtout lorsqu’on est jeune femme célibataire, se limite au plaisir de dire au voisin : « je peux désormais mourir, j’ai laissé mon nom sur la terre ». Selon moi, l’existence à travers un enfant va bien au-delà de la nomination. Il s’agit de ce qu’on fait de l’avenir du monde en donnant une éducation de qualité à cet enfant. On voit donc là que ce sont chacun de nos actes qui déterminent si l’on passe de la vie à l’existence. En bref, à quoi bon exister à travers un enfant si on est incapable de vivre comme un père ?
Enfin, exister selon moi, c’est écrire.
Oui, écrire son nom dans l’histoire. Les débuts sont certes difficiles, mais de nombreuses questions me permettent de comprendre au quotidien que je suis sur la voie.
A la question de savoir si j’ai un blog ? Je réponds tout simplement oui.
Qu’est ce qui t’as poussé à avoir un blog ?
C’est tout simple aussi : ma vie, mes aventures, mes expériences. Ceux qui me connaissent diront, tu parles de quelles expériences ? Tu n’as que 24 ans. Oui, 24 ans c’est mon âge mais ne dit-on pas qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ? Un jour peut-être, je vous conterais deux ou trois d’entre elles, mais pour l’instant, mon blog parle de mon présent. Parlant de présent, voilà une question que j’entends au quotidien également.
En plus tu es mondoblogueuse ?
Moi également je suis encore sur mon petit nuage. Mondoblog pour moi, c’est le monde. En effet, bien plus qu’une communauté de blogueurs francophones de RFI reparti à travers le monde, mondoblog, c’est une famille. Un lieu où l’expression de la diversité trouve tout son sens. Une famille où partager, c’est s’ouvrir. Une famille où, on peut laisser le moi intérieur se libérer et s’épanouir. Une famille où, au jour le jour, je vois ma vie se transformer en existence à travers mes écrits.
Aujourd’hui, même si il est vrai que j’écris les premières phrases de mon existence, je sais que j’y parviendrais et que Mondoblog est l’une des portes qui m’ouvrent au monde. Et ce, sur le regard bienveillant de celui à qui je dois tout.

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Commentaires

Monique Laure MANIKWE
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Ah oui. courage . c'est bien de marquer son existence

neyame
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Merci Monique!

Francis
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Excellent article

Christian ELONGUE
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"à quoi bon exister à travers un enfant si on est incapable de vivre comme un père ?" Parole de sage !
Effectivement "écrire c'est exister": l'écriture est atemporelle mais la parole non ! Je brule déjà d'impatience de lire tes prochains articles. En effet, comme du vin, tu te bonifies avec le temps. Beaucoup de courage à toi et que ta passion te dévore au quotidien !!!